Au pied du Ballon d'Alsace, une cuisine riche et généreuse, un accueil cordial et chaleureux.
Joëlle et Germain Fichter se complètent parfaitement. Au restaurant La Marmite, à Sentheim, c'est madame qui est chef de cuisine et monsieur qui règne sur les salles à manger. « Dans sa famille, Joëlle est la quatrième génération de cuisinières », souligne Germain, amoureux comme son épouse de cette vallée de la Doller dont ils sont tous deux originaires.
Confortablement campé le long de la route qui grimpe au Ballon d'Alsace, l'établissement est devenu depuis des années l'étape obligée des bonnes fourchettes. Elles viennent s'y délecter d'une cuisine traditionnelle, mais sophistiquée. L'accueil chaleureux et son décor lumineux s'harmonisent parfaitement à la carte du restaurant La Marmite.
Disert et avenant, Germain Fichter relaie parfaitement en salle à manger (50 couverts) et sur la terrasse couverte (40 couverts) les plats mitonnés par son épouse et plébiscités par de nombreux habitués.
Des ravioles d'escargots au beurre d'herbes (12,50 €) ou un os à moelle (8,50 €) rivalisent par exemple en entrée avec une charlotte au bloc de foie gras de canard (14,50 €). Côtelette d'agneau à la croûte d'ail (18,50 €) ou, le soir uniquement, des ravioles de Romans sauce foie gras et morilles (18 €) emportent également l'adhésion des plus difficiles.
Riz colonial
Adepte d'une gastronomie de terroir, Joëlle a toujours une fourchette dans son potager, avec des mini-ratatouilles ou des flans aux légumes.
Elle étonne aussi avec une succulente soupe de La Marmite (5,50 €), où se marient munster, riesling et pomme verte. Ses spaetzlés au fromage blanc, servis avec un coq au riesling (16,50 €), sont une autre des bonnes surprises de La Marmite, qui propose tous les vendredis (sur réservation) des suggestions originales.
On retiendra par exemple la soirée coloniale (19,50 €) avec riz aux fruits de mer, veau au curry et beignets de fruits. De vrais potions magiques.
Jm Thiébaut
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